Le sommeil est un élément indispensable à un apprentissage de qualité. Pourquoi? Voici 4 raisons de bien dormir pour bien apprendre.
Le sommeil lent pour grandir
Phases de sommeil lent et phases de sommeil paradoxal: voilà de quoi se compose l’état d’endormissement. L’hormone de la croissance est sécrétée lors de la première phase. Par ailleurs, le corps récupère, le système immunitaire se renforce. Et on apprend mieux lorsqu’on est en forme! C’est également durant cette phase que la mémoire à long terme est favorisée.
Le sommeil paradoxal pour apprendre
Le sommeil paradoxal, c’est la phase des rêves. Cette phase permet de conserver un équilibre mental sain. Ainsi, le cerveau entreprend la consolidation des apprentissages et fait le tri dans toutes les informations reçues dans la journée. Les phases de sommeil lent sont plus longues en début de nuit et les phases de sommeil paradoxal sont plus longues en fin de nuit. Ces phases sont donc aussi indispensables l’une que l’autre. Raison de plus pour respecter le temps de sommeil nécessaire à votre enfant!
Le sommeil, un outil pour apprendre sur mesure
« Le bénéfice du sommeil sur les apprentissages est fortement influencé par nos buts et les attentes que nous avons sur leur utilité future » nous apprend Mélanie Strauss, neurologue, spécialiste des pathologies du sommeil. Donc, apprendre avant de se coucher permettrait de mieux retenir une leçon? Oui, à condition de savoir quels points de la leçon étaient importants, et de la reprendre le lendemain matin.
La sieste permet de mieux mémoriser
Chez les adultes, mais plus encore chez les enfants, la sieste améliore les performances de mémorisation et d’abstraction. Ainsi, la suppression de la sieste à partir de 5 ans peut avoir un impact sur la réussite scolaire.
A retenir
- Le sommeil lent répare notre corps et stimule notre immunité
- Le sommeil paradoxal ancre les apprentissages
- Si on se donne un objectif précis d’apprentissage, le sommeil peut le renforcer
- La sieste améliore la mémorisation, chez les enfants comme chez les adultes